la sérénité de la tong

J’ai essayé le tai-chi. Si, si…

Histoire d’éviter le ridicule, avec un chouette DVD prometteur.

Les DVD, c’est comme les régimes : prometteurs. Pas besoin de vous expliquer la suite. Si ?

4 orteils en éventail, le regard vague dans un lointain improbable, je fais le vide dans ma tête, réceptive. (on mange quoi ce soir ??)

Du coin de l’œil, je guette les images où le mec en pyjama décompose le mouvement. Lent, impeccable, majestueux, dirai-je.

Je transpose.

Je coince.

Je vacille.

J’essaie la figure où l’ablette s’esbaudie avec classe. Mouais…. Je me tord le genou, perd un instant le nord, me remets avec hésitations dans l’axe tandis que le µ%@§$£ altier et imperturbable est déjà passé à autre chose et glisse sans effort, une semelle après l’autre.

Je vais vous dire : çà m’énerve.

M’en vais retourner à mon tapis de course où j’aligne les kilomètres, noie les pensées moroses et les questions aussi existentielles que vaines dans les endorphines. Çà au moins c’est du lourd, du solide du concret.

Na.