le chemin: le retour

Bon, j'ai tardé pour te raconter le périple. Faut dire que l'aventure s'est finie en eau de boudin, avec 2 genoux bousillés par une arthrite inflammatoire de haut vol, et qu'à l'heure actuelle, j'ai encore une béquille pour compagne.

Moi qui était pratiquement partante pour une quête spirituelle, j'ai assez mal pris de me faire éjecter du jeu. Sans compter que la putain de sa race, ça fait mal et que j'ai horreur de ça. (note à moi même: c'est confirmé, aucune tendance SM pour les 20 ans à venir. Mr Grey, tu peux remballer le matos).

Le côté sympa, c'est qu'au premier coup de klaxon, les potes ont rappliqué comme une nuée de sauterelles affamées et ont pallié à toutes mes insuffisances: courses, pharmacie, transport de l'héritier, me tenir la mimine pendant que je raconte mes malheurs, réparation de la tondeuse.

ça m'a bien plu.

Bref, avant de me vautrer dans la douleur comme un cochon dans sa boue, j'ai eu le temps pour 2 ou 3 petites réflexions.

La première, c'est que la marche pour marcher vers Compostelle, c'est pas ce que je veux: en fait, j'aime pouvoir profiter des paysages, faire de la rando en touriste qui s'esbaudie, et non pas mettre un pied devant l'autre pour aligner les kms. A chacun son truc. 

La seconde, que j'ai adoré les paysages de l'Aubrac et que ça me titille d'y faire un circuit rando l'année prochaine (étapes moins longues et plaisir only).

Ensuite que j'adore mon clebs.

Voilà, chapitre clos pour l'instant. Non par un point, mais par un point virgule.

L'autruche masquée.